MT 180 : Un doctorant de l’ESPCI en finale

 

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Passage de Christophe : vers 14h30

06/04/2018

Doctorant au laboratoire Chimie Biologie Innovation sous la direction d’Annie Colin à l’ESPCI, Christophe Kusina participe à l’édition 2018 de ma thèse en 180 secondes. Prix du public de la compétition à l’université PSL, parmi les 50 participants à la demi-finale nationale, Christophe fait partie des 16 candidats finalistes de l’édition 2018.


Quel est le sujet de ta thèse ?

Je m’intéresse particulièrement à l’efficacité et la performance des produits cosmétiques au sens large. En pratique je mets en œuvre des méthodes d’analyse physico-chimiques pour comprendre les mécanismes d’étalement de différents produits. Je formule et étudie des systèmes simplex pour déterminer l’influence de chacun des constituants qui sont couramment utilisés dans les produits cosmétiques commerciaux !

Qu’est-ce qui t’a poussé à participer à Ma Thèse en 180s ?

J’avais découvert le concept rapidement après son apparition, et j’avais en quelque sorte fait le pari avec un ami de m’inscrire si je faisais une thèse. Pari tenu ! J’avais également envie de me mettre en difficulté. Résumer 3 ans en 3 minutes n’est pas un exercice facile. Il faut notamment s’attacher à rester scientifiquement correct tout en restant compréhensible et accessible pour tous.S’ajoute à cela la prise de parole en public qui génère un stress, surtout avec la contrainte temporelle. Enfin, à travers ce concours, j’ai vraiment l’impression de prendre part à la diffusion des sciences, si nous doctorants/chercheurs ne le faisons pas, qui le fera ?

Quel bilan tires-tu de cette expérience ?

D’abord que c’est encore perfectible ! Pourtant habitué à parler face à un public, j’ai bien pris la mesure de l’événement une fois sur place. J’ai revu ma prestation en vidéo et je vois où je peux m’améliorer. Bien que j’ai la chance de faire une thèse avec une problématique industrielle (en lien avec l’Oréal), ce qui la rend peut-être plus facile à cerner au niveau des objectifs, MT180 m’a bien aidé à prendre du recul sur mes travaux. Au final nous avons été formé grâce à PSL sur la prise de parole en public et sur l’aspect vulgarisation, ce qui a été très bénéfique.

Quel avenir après ta thèse ?

J’aime aborder des problématiques concrètes industrielles. Je pense continuer dans cette voie. Je m’intéresse entre autre à l’univers des parfums depuis de nombreuses années, pourquoi pas travailler dans ce domaine un jour.

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