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L’ESPCI Paris – PSL (École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris) est une école d’ingénieurs généraliste qui forme, depuis 1882, des ingénieurs de rupture, adaptables et créatifs, dotés d’un solide bagage théorique et expérimental, conscients des enjeux de la société.
Elle est intégrée à un centre de recherche reconnu internationalement en physique, chimie et biologie (500 publications par an). Elle est connue pour sa capacité à transformer les connaissances issues de la recherche fondamentale en innovations de rupture (2 brevets par mois, 3 start-ups par an).
Distinguée par 6 Prix Nobel, elle accueille 400 élèves-ingénieurs, 530 chercheurs (dont 250 doctorants et 100 post-doctorants) dans 10 unités mixtes de recherche et environ 100 agents des fonctions support de la recherche et de l’enseignement.
Depuis sa création, l’ESPCI n’a cessé de mobiliser ses forces et compétences au service de sujets sociétaux majeurs et de défendre l’importance de la science au service de la société. L’environnement, la solidarité, la santé, l’accès et l’ouverture au savoir sont des enjeux que l’ESPCI s’est engagée à prendre en compte dans son quotidien tout en contribuant à les faire avancer. L’ESPCI défend l’égalité des chances et promeut la diversité sociale. Elle encourage et valorise l’engagement, notamment associatif, de ses étudiants.
Notre établissement fait partie de l’Université Paris Sciences & Lettres. Numéro 1 du classement mondial des jeunes universités publié par le Times Higher Education, PSL figure aussi dans le top 50 des meilleures universités mondiales (Shanghai, Times Higher Education, QS, CWUR).
L’ESPCI est engagée dans un vaste projet de rénovation de son campus parisien qui fera d’elle un des sites scientifiques les plus modernes de Paris.
Le poste est destiné à un(e) doctorant(e) pour une durée de 3 ans, au sein de l’équipe de modélisation et de théorie de l’Institut Langevin (ESPCI), sous la direction de Marcel Filoche, directeur de recherche CNRS.
La localisation des ondes, notamment quantiques, induite par un désordre structurel (un potentiel aléatoire), a été prédite dès 1958 par le physicien américain Philip W. Anderson (prix Nobel 1977).
Il a pourtant fallu attendre 2008 pour l’observer dans un système modèle par l’équipe d’Alain Aspect.
Les mécanismes profonds de la localisation d’Anderson, ainsi que les implications de la localisation sur le transport ondulatoire soulèvent beaucoup de questions encore non résolues et font l’objet d’actives recherches.
En particulier, en fonction de la dimension ou de la connectivité de l’espace, et en fonction de l’énergie de l’état, il peut apparaître une transition entre états localisés à base énergie et états délocalisés à plus haute énergie.
La détermination du seuil de cette transition (« mobility edge ») et des exposants critiques associés demeure un problème totalement ouvert.
En 2012, M. Filoche et S. Mayboroda ont introduit un outil théorique et mathématique baptisé paysage de localisation qui renouvelle la perspective sur ce phénomène.
La transition d’Anderson peut être notamment reliée à une transition de percolation du « potentiel effectif » déduite du paysage de localisation.
L’objectif de la thèse est d’étudier, au moyen de cet outil, numériquement et théoriquement la transition d’Anderson dans des graphes à connectivité déterministe ou aléatoire, notamment dans des réseaux cubiques d-dimensionnels, afin de comprendre et prédire la position du « mobility edge » ainsi que les valeurs des exposants critiques associés à la transition.
Cette thèse s’effectuera au sein d’un plus vaste projet, financée par la Fondation Simon, et consacrée à la localisation des ondes (« Localization of Waves », https://wave.umn.edu).
Connaissances et qualités recherchées :
Le ou la candidate devra posséder un bagage solide en physique quantique, en physique statistique, ainsi que des connaissances en programmation ou en codage (Python ou C).
Une bonne maîtrise de l’anglais, ainsi que des capacités de rédaction et de présentation sont attendues.
Formation requise (ou diplôme) : Master 2 en physique
Expérience souhaitée : stages de recherche dans des laboratoires de physique
Le poste est à pourvoir :
• Par embauche directe sur contrat de doctorant, pour une durée de 3 ans
Les candidatures de personnes disposant de la RQTH sont encouragées.
Poste à pourvoir à compter du : 1er octobre 2023
Contact :
Les candidatures (CV, lettre de motivation) sont à transmettre par courriel à Marcel Filoche (marcel.filoche@espci.psl.eu) en indiquant leur statut (Titulaire ou Non titulaire) ainsi que leur corps et grade (uniquement pour les titulaires)
Pour tout complément d’informations, contacter : marcel.filoche@espci.psl.eu
Tél. 01 80 96 30 82
Lieu :
1, rue Jussieu 75005 Paris
Métro ligne 7-10 (Jussieu)